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lundi 25 octobre 2010

La mesure de la performance et les PCI


1-La mesure de la performance étroitement liée au succès de la politique des PCI

         Une bonne politique de prix de cession interne implique un choix cohérent de mesure de la performance. La façon dont une entreprise va évaluer la performance de chacune de ses entités va impliquer certains comportements des gestionnaires qui vont vouloir maximiser la performance de leur propre entité.
La délégation de l'autorité de la prise de décision aux différentes entités ou divisions, implique donc la mise en place de mesure du rendement. La mesure de la performance va permettre ainsi de déterminer la contribution de chaque division au profit global de l'organisation.
Il faut bien préciser et souligner que la délégation d'autorité, la mesure de la performance et l'allocation des coûts doit être en phase avec la politique de prix de cession interne mise en place. Les politiques de prix de transfert varieront en effet suivant la possibilité des gérants à s'approvisionner en externe ou non, si ils peuvent fixer eux même les PCI ou si le contrôleur de gestion le fait à leur place pour éviter que la décision ne se fasse au détriments des objectifs globaux de l'entreprise. Ainsi le système de mesure de performance doit tenir compte du degré de responsabilité et d'autorité accordé aux managers.


2- La relation entre l'environnement externe et les PCI

         Jean Gilles Mbianga, maître de conférence, a réalisé une étude sur les PCI dans un secteur donné, celui de l'industrie pharmaceutique. D'après ce dernier la littérature économique et comptable (Hirschleifer1956, Kaplan1982, Anthony et Dearden 1980) présente généralement les PCI comme un outil d'allocation des ressources et de mesure de performance des unités décentralisées. Il y aurait une influence directe sur la performance des unités. Or il démontre dans son travail que les pratiques des firmes pharmaceutiques sont un cas particulier où les PCI sont neutres sur le management car les responsables sont évalués sur la « rentabilité intégrée de leur activité ».
Il semble que l'environnement externe de l'entreprise soit souvent négligé et plus particulièrement les spécificités sectorielles. L'étude du secteur pharmaceutique souligne l'idée que les pratiques de prix de transfert sont situationnistes. Il y a bien différentes politiques de prix de transfert qui sont pratiqués à l'intérieur des divisions d'un même groupe. Il y aurait des « lois économiques » pour guider ce choix.

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